《汉摩拉比法典》是古巴比伦第六代国王汉摩拉比颁布的一部法律,被认为是世界上最早的一部比较具有系统的法典,约公元前1772年颁布。
1901年在埃兰古城苏萨(今属于伊朗)发现,为一黑色的玄武岩圆柱,现存法国巴黎卢浮宫博物馆。圆柱上端有汉摩拉比从太阳神沙玛什手中接过权杖的浮雕,下面用楔形文字铭刻法典全文, 汉摩拉比法典分为序言、正 文和结语三部分。法典的开头 是汉摩拉比的一篇引言“让正 义之光照耀整个大地,消灭一 切罪人和恶人,使强者不能压 迫弱者。 ”,正文共有282条,其中包 括诉讼手续、盗窃处理、租 佃、雇佣、商业高利贷和债 务、婚姻、遗产继承、奴隶地 位等条文。
汉摩拉比法典将人分为三种等级:
汉摩拉比法典的特点是:
The Code of Hammurabi is a well-preserved Babylonian law code of ancient Mesopotamia, dating back to about 1754 BC. It is one of the oldest deciphered writings of significant length in the world. The sixth Babylonian king, Hammurabi, enacted the code, and partial copies exist on a man-sized stone stele and various clay tablets. The code consists of 282 laws, with scaled punishments, adjusting "an eye for an eye, a tooth for a tooth" (lex talionis)[1] as graded depending on social status, of slave versus free man.[2] Nearly one-half of the code deals with matters of contract, establishing, for example, the wages to be paid to an ox driver or a surgeon. Other provisions set the terms of a transaction, establishing the liability of a builder for a house that collapses, for example, or property that is damaged while left in the care of another. A third of the code addresses issues concerning household and family relationships such as inheritance, divorce, paternity, and sexual behavior. Only one provision appears to impose obligations on an official; this provision establishes that a judge who reaches an incorrect decision is to be fined and removed from the bench permanently.[3] A few provisions address issues related to military service.
The code was discovered by modern archaeologists in 1901, and its editio princeps translation published in 1902 by Jean-Vincent Scheil. This nearly complete example of the code is carved into a basalt stele in the shape of a huge index finger,[4] 2.25 m (7.4 ft) tall (see images at right). The code is inscribed in the Akkadian language, using cuneiform script carved into the stele. It is currently on display in the Louvre, with exact replicas in the Oriental Institute at the University of Chicago, the library of the Theological University of the Reformed Churches (Dutch: Theologische Universiteit Kampen voor de Gereformeerde Kerken) in the Netherlands, the Pergamon Museum of Berlin, and the National Museum of Iran in Tehran.(wiki)
Cette petite statuette de tête d'homme est une des sculptures les plus célèbres de l'art de l'Orient antique. La haute qualité de la sculpture et l'âge avancé du personnage ont fait penser qu'il pourrait s'agir d'un portrait du roi Hammurabi de Babylone (1792-1750 av. J.-C.), mais cette oeuvre est vraisemblablement antérieure au règne de ce souverain. En effet, certains détails, comme la disposition de la chevelure sur le front et dans le cou, permettent de dater l'exécution vers 2000 av. J.-C.
Cette tête de statuette a été découverte à Suse (Iran), où elle a probablement été emportée en butin au XIIe siècle av. J.-C. avec d'autres chefs-d'oeuvre razziés par le roi élamite Shutruk-Nahhunte. Elle représente un souverain mésopotamien portant le bonnet à hauts bords, coiffure royale caractéristique de la fin du IIIe millénaire et du début du IIe millénaire av. J.-C. Le visage montre un étonnant mélange de traits conventionnels et de réalisme. Les sourcils représentés par le traditionnel motif en arête de poisson et la barbe composée d'une multitude de bouclettes superposées soigneusement ordonnées suivent les modèles contemporains. Mais l'expression du visage, qui reflète l'âge du modèle, son caractère et son état d'esprit, est différente de l'aspect statique et impersonnel de la figure royale sculptée sur la stèle du Code de Hammurabi (Sb 8) - montrant le souverain dans un acte officiel - et conçue pour être vue de loin. Les yeux en amande mi-clos et cernés ainsi que les joues émaciées soulignent le côté austère de cet homme aux traits marqués - peut-être comme le fut Hammurabi à la fin de sa vie - et la maîtrise que donne l'expérience d'une vie longue et remplie. Ce style naturaliste, presque expressionniste, se différencie de la production traditionnelle de la sculpture mésopotamienne. On l'a rapproché de celui des représentations sensiblement contemporaines des pharaons égyptiens du Moyen-Empire comme Sésostris III (1887-1850 av. J.-C.) ou Aménemhat III (vers 1850-1800 av. J.-C.) figurés eux aussi sous les traits d'hommes âgés. Cette tête a peut-être été sculptée dans un atelier ouvert à des influences extérieures, probablement éloigné des centres habituels de création et donc moins soumis aux conventions sculpturales.
Cette oeuvre est d'une qualité exceptionnelle, mais il faut se garder de la considérer comme un portrait au sens moderne du terme. La notion de portrait personnel est étrangère à l'art du Proche-Orient. Ce visage d'un homme vieillissant, empreint d'une gravité solennelle, est l'image du sage, du prince élu des dieux, dont la longue expérience du monde et des hommes est le garant d'un gouvernement juste et équitable. Elle est le reflet des nouveaux courants d'idées qui animent les milieux lettrés de l'époque : une réflexion pessimiste sur la précarité de la condition humaine, et l'évidence que la fin inéluctable de l'existence est le lot de tout homme, fût-il un prince tout-puissant. L'inscription qui l'identifiait devait se trouver sur le corps de la statue, aujourd'hui perdu. Cette petite tête longtemps considérée comme représentant Hammurabi de Babylone est probablement antérieure à son règne. En effet, certains détails stylistiques, comme la forme de la barbe, la disposition des cheveux sur le front ou des bouclettes dans le cou, indiquent une date autour de 2000 av. J.-C.
http://www.louvre.fr/oeuvre-notices/tete-royale-dite-tete-de-hammurabi