Combien de temps encore les médias vont continuer cette désinformation rituelle et périodique ?
Qui connaît réellement l'histoire de cette « province chinoise » ?
Les professionnels de
Ce n'est pas la jalousie envers le succès commercial, industriel et financier de ce pays, mais la recherche par tous moyens d'essayer de déstabiliser
Quel beau prétexte que les Jeux Olympiques de Pékin pour attirer l'attention sur les « horreurs commises sur le peuple tibétain » Le monde politique s'en émeut à tel point que l'on parle de boycotter les jeux, ou tout au moins la cérémonie d'ouverture.
A la demande de mes amis sinologues, je me fais donc leur porte parole pour informer nos dirigeants sur la situation réelle du Tibet, puisque apparemment personne n'en parle faute d'y être allé et bien entendu d'en connaître la chronologie historique.
Qui sait aujourd'hui qu'en l'an 1421, la plus haute autorité religieuse tibétaine a rencontré à Wuwei, dans la province du Gansu, le petit-fils de Gengis Khan, Kubilai Kahn ?
Un accord a été signé et les tibétains et les mongols ont dirigé
J'ai assisté sur place au superbe spectacle annuel commémorant l'évènement, avec photos à l'appui.
Qui oserait prétendre que le Tibet n'est pas partie intégrante de
Sur le plan religieux, le Dalai Lama régnait en maître absolu avec un système d'exploitation féodal basé sur la propriété des domaines seigneuriaux.
Les propriétaires étaient des nobles, des fonctionnaires, les monastères et leurs représentants, soit 5% de la population, exploitant les 95% de la population en servage.
Les moines étaient de grands propriétaires terriens. Parmi les plus grands monastères il fallait noter celui de Zhebang, ainsi que ceux de Sera et de Gangan , tous situés à Lhassa et possédant 321 manoirs, un millier d'hectares de terres cultivables, 26 pâturages, une centaine de milliers de bestiaux, et 40.000 serfs.
Au début de la dysnastie Qing, la décomposition des propriétaires terriens était de l'ordre de
30% aux nobles
40% aux monastères et lamas de haut rang
30% aux autorités régionales.
Les fonctionnaires du gouvernement, possédaient terres, pâturages et manoirs.
Une grande partie de ces biens servaient à entretenir le Dalai Lama.
Une petite partie des terres seulement était distribuée aux serfs qui les cultivaient et payaient ensuite des redevances aux fonctionnaires, devenus des aristocrates anoblis, ainsi qu'aux membres des familles du Dalai Lama et des Baingen Lamas.
Il y eut jusqu'à 400 familles nobles à cette époque.
Qui sait aujourd'hui qu'en 1955 et 1956 une équipe de chercheurs anglo-américains avaient découvert dans le massif tibétain de l'Himalaya, un gisement d'uranium phénoménal ??
En 1959, lorsque ces « étrangers » ont voulu l'exploiter, MAO Zedong a immédiatement réagi en envoyant l'armée. Il est vrai que dès qu'une troupe reçoit des ordres précis, il y a des dommages collatéraux graves
Oui il y a eu des monastères détruits, des moines abattus, et comme partout dans le monde, des abus répréhensibles sont commis lorsque la soldatesque arrive.
Le Dalai Lama s'enfuit dès l'arrivée des troupes, emmenant avec lui sa suite, les nobles seigneurs et autres riches fonctionnaires, emportant bien entendu avec eux les richesses accumulées.
Il n'est pas de ma compétence de porter un jugement sur l'une ou l'autre des parties, mais simplement de constater des faits historiques indéniables.
Cinquante ans ont passé, MAO Zedong est mort, deux Présidents chinois se sont succédés avec JIANG Zemin et HU Jintao.
Entre temps, il y a eu trente millions de morts de faim entre 1960 et 1961 (dont personne ne parle plus) la révolution culturelle avec ses millions de morts, et qui a fait reculer
Les temps ont changé, le gouvernement chinois a réussi l'exploit de remettre
Tout n'est pas parfait car des inégalités persistent dans ce que l'on appelle la « Chine profonde », mais j'ai toujours appris que l'on ne devait pas tirer sur une ambulance et ce n'est pas rien de gérer une population de plus de 1.3 milliard de personnes dont 800 millions de paysans.
Qui pousse les « exilés » tibétains régulièrement de par le monde à intervalles réguliers à manifester contre
Je suis persuadé que ce ne sont pas le peu d'exilés tibétains éparpillés de par le monde, et qui sont pour moi des chinois à part entière, au même titre que les 55 autres minorités ethniques chinoises.
Il y a des intérêts financiers extérieurs à
Je me souviens qu'il y a quelques années lors d'un dîner débat que j'avais organisé au Sénat en présence de Monsieur l'Ambassadeur de Chine, j'avais eu vent d'une manifestation du même type et grâce à l'intervention des CRS envoyés à temps par le Ministre de l'Intérieur de l'époque, Monsieur Nicolas Sarkozy, il n'y a pas eu d'incident grave. Simplement quelques personnes venues en taxi pour déployer des drapeaux tibétains rue de Vaugirard.
Je trouve ignoble que les mêmes individus saisissent l'occasion des Jeux Olympiques pour lancer cette opération contre
Je reviens personnellement de Chine. Il est prouvé maintenant que ce n'est ni la police ni l'armée qui ont attaqué à Lhassa mais bien au contraire des émeutiers professionnels qui ont agressé des civils chinois. Des témoins et des films le prouvent.
Le plus grave reste le relais médiatique mondial. Ceci est lourd de conséquence.
Pourquoi le Dalai Lama qui est invité depuis des années à se rendre à Pékin, avec toutes les garanties de sécurité à l'encontre de sa personne ne répond pas à cette invitation ?
Alors qu'il vient de déclarer qu'il était contre le boycott des J.O. Cet éminent chef religieux bouddhiste dont le but est la non violence, devrait montrer l'exemple en appelant de ses voeux le retour au calme et accepter une réunion avec Pékin, ou que ce soit dans le monde.
Ce serait le meilleur moyen de régler le problème « entre chinois » Je rappelle qu'il existe 30 provinces chinoises, dont le Tibet.
Personnellement, en ma qualité de Président du Cercle Franco-Chinois, je souhaite que
Jacques van Minden